ÉDITO -- LE TEMPS DE L’ÉGLISE

Dimanche dernier, la fête de la Pentecôte marquait le dernier jour de la grande cinquantaine pascale et le premier jour du temps de l’Église.

2015 05 31 edito

Comme l’a écrit notre Évêque, dans sa lettre pastorale, « l’aventure missionnaire de l’Église a commencé le jour de la Pentecôte, dans le souffle de l’Esprit. C’est Lui qui inspire l’Église et chacun de ses membres. C’est Lui qui nous conduit à annoncer l’Évangile du Christ. Il n’y a d’Église missionnaire que celle qui prie l’Esprit Saint » (Lettre pastorale : « une audace nouvelle pour annoncer la Parole »)

Le pape François, dans son exhortation « La joie de l’Évangile », souligne pour sa part que « Être Église, c’est être le ferment de Dieu au sein de l’humanité. L’Église doit être le lieu de la miséricorde gratuite, où tout le monde peut se sentir accueilli, aimé, pardonné et encouragé à vivre selon la bonne vie de l’Évangile » (§ 114).

En ce temps de l’Église, nous croyons que le vent de Dieu continue de souffler, encore et toujours, et qu’il touche notre cœur, le cœur de nos contemporains.

Il a touché le cœur de ces nombreux catéchumènes qui frappent à la porte de l’Église pour demander le baptême, la communion ou la confirmation. Dimanche dernier, jour de la Pentecôte, 181 adultes ont été confirmés par notre Évêque, en la cathédrale de Nantes.

Il a touché le cœur de nos enfants qui, après un temps d’initiation chrétienne, ont communié pour la première fois, en nombre, dans chacune de nos paroisses.

Il a touché le cœur des 40 jeunes de nos deux paroisses qui se sont lancés dans cette belle aventure de la confirmation, le 8 mai dernier. « Il en faut du souffle pour partir ! ».

 

Il a touché le cœur des 800 personnes rassemblées à Lourdes, le week-end de la Pentecôte, pour la Rencontre nationale de la Mission ouvrière. Grâce et Fedlyne, deux enfants du club ACE du Clos Toreau faisaient partie de la délégation nantaise. Éclairés par la parole du prophète Isaïe : « Élargis l’espace de ta tente » (54, 2), ils ont entendu l’appel de Dieu à sortir et à rejoindre les périphéries humaines, urbaines et sociales pour rayonner la joie de l’Évangile.

Oui, en ce temps de l’Église, nous croyons que le vent de Dieu continuer de souffler. Ce vent de Dieu nous a-t-il touchés ? L’Évangile du Christ nous a-t-il parlé ?  Le souffle de l’Esprit a-t-il dynamisé nos cœurs et nos vies ? C’est le TEMPS de l’ÉGLISE ! Chacun de nous est un membre de ce corps qu’est l’Église. Chacun reçoit la grâce de l’Esprit pour que ce corps vive et témoigne de l’Amour de Dieu.

René PENNETIER

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