Suite aux messes des 12 et 13 novembre

les témoignages de deux bénévoles à l’hôpital St Jacques

 

C'est la parabole des Talents (Mt 25/14-31) qui a été à l'origine de ma démarche auprès des malades... non pas que je m'estimais être riche... mais il me semblait que le beaucoup ou le peu que j'avais reçu (cette comptabilité est complexe !!) je me devais de ne pas l'enfouir et de le re-donner en le faisant fructifier.

Après une expérience de quatre années à l'aumônerie de l'hôpital St Jacques, je me rends compte que ce sont, la plupart du temps, les patients qui m'ont offert "leur talent"... je veux dire que souvent j'ai été en admiration devant leur richesse d'être et que ce sont eux qui m'ont fait sortir de moi, de ma petite personne, à travers la manière dont ils affrontaient leur épreuve. A ce sujet, je reprendrais volontiers les paroles de Marion Muller-Colard dans son livre intitulé "L'Autre Dieu" : "Je crois qu'il n'existe pas de formation universitaire qui prépare à la grâce. Et seule la réponse de Dieu à Job me donne de frôler, en quelques endroits de ma vie, ce que la grâce signifie."

J'ai rencontré, dans mes visites, des moments de plainte et même de grande révolte chez certains patients mais peu en sont restés là... et ce fut alors tout un éclairage nouveau de leur vie traversée par la souffrance physique et morale mais enrichie par cette grâce qui ne peut être qu'un don de Dieu. Quelle richesse alors !!!! Jean L.

Ce qui est merveilleux à l'aumônerie de St Jacques, c'est que personne n'est jugé. Personne n'a de projet pour l'autre. Personne n'a d'emprise sur l'autre.

Cela crée les conditions parfaites d'une présence véritable pour une écoute active, indifférente (au sens ignacien) et désintéressée.

Peut-être de l'empathie ? Dans tous les cas de la bienveillance et sans aucun doute, la Miséricorde pour nos faiblesses 

 

 

 

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