ÉDITO -- Une nouvelle page à ouvrir… et à remplir ensemble !

2016 10 02 edito

Ce dimanche 2 octobre, nos deux paroisses vivent  le temps de la rentrée. Chacune le fait à sa façon mais ce qui est sûr, c’est que ce temps fort ne se prépare pas dans la tristesse… Déjà, chacun de nous sait qu’il va y avoir de grandes étapes tout au long de cette nouvelle année… le 8 octobre et le 25 juin seront les piliers de ce projet.

Mais il ne suffit pas d’avoir de belles idées pour que toute une Église diocésaine bouge, se mette en route… pour qu’une paroisse se réveille et réalise qu’une Équipe d’Animation Paroissiale (EAP), à elle toute seule (même aidée de l’Esprit Saint), ne peut donner envie à toute sa communauté de s’ouvrir et de devenir toujours plus missionnaire.

Je garde en mémoire les deux mots que j’ai mis au cœur de ma dernière homélie : « service et confiance »… ils ne sont pas nouveaux mais il est toujours bon de les mettre au cœur de notre vie, au cœur de la mission qui nous est confiée…

Les T. O. P. continuent de rassembler et permettent le tissage de liens, l’envie de relever la tête et de s’y mettre. Les lieux de convivialité permettent à beaucoup de dépasser les frontières de la langue, d’oser la fraternité… mais il y a encore tant à faire ! Tiens, par exemple tous ces nouveaux bâtiments qui poussent comme des champignons dans nos quartiers : qui sont ces personnes qui nous arrivent comme voisins ?... D’où viennent-ils ? Qu’attendent-ils de nous ? Qu’attendons-nous d’eux ?... Allons-nous nous faire la tête, nous ignorer ou les inviterons-nous à la prochaine fête des voisins ou à tout autre temps de rencontre et de partage ?

Une nouvelle année qui commence, c’est un regard nouveau sur ceux qui nous entourent, c’est une envie de sortir d’un ronron qui nous enferme sur nous-mêmes… Comment conjuguer le verbe « servir » ? Jusqu’où vivre la confiance en l’autre et se faire confiance à soi-même ?... La tendance dans notre monde est de construire des murs, de se protéger de tous ceux qui pourraient nous empêcher de garder notre petite vie tranquille, notre confort. Pouvons-nous partager cette façon de faire, de réagir devant l’arrivée de nouveaux voisins ? Devant l’arrivée de migrants qui recherchent un peu de paix et d’humanité ? C’est vrai que le service de l’autre, du voisin, de l’étranger peut bousculer des habitudes, une organisation de son temps et de sa vie… Mais, en contrepartie, leur rencontre ne peut laisser indifférent… Ils arrivent avec des richesses, même s’ils ont dû tout laisser pour survivre et se remettre debout…

Une nouvelle année : une nouvelle page à ouvrir et à remplir ensemble : avec qui, avons-nous envie de le faire ?

Paul NOGUE

 
 

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