ÉDITO -- ÉVEILLEURS d'espérance

 

2016 03 27 edito

 La résurrection n’est ni un retour à cette vie, ni une réincarnation de

 notre esprit dans un autre corps. Elle ne supprime pas l’épreuve de

 notre mort et de la mort de ceux qui nous sont chers, elle nous ouvre,

dans la mort, l’espace d’une autre vie.

On ne peut pas plus l’imaginer que l’enfant qui va naître ne peut

imaginer le monde qui l’attend. Comme lui, nous sommes appelés à

faire un passage dans la confiance. La résurrection de Jésus

manifeste ce qu’il a engagé de lui et de Dieu dans sa vie : un amour

prodigué sans conditions, sans réserve, dans la plus totale gratuité.

Comme pour lui, ce qui sera transfiguré de nous, c’est l’humanité et

l’amour que nous avons reçus des autres et donnés aux autres. Le

Dieu qui a relevé Jésus d’entre les morts est celui qui accompagne l’homme dans sa vie et dans sa mort et

qui, par-delà la mort, recueille en son amour l’amour des hommes (…) il n’y a pas de « fins dernières », il y a

un commencement après la fin. Cependant, si la résurrection de Jésus est un objet de foi, la nôtre est objet

d’espérance. La résurrection ne console pas de la mort des petits enfants ou des adolescents au seuil de leur

existence. Par-delà la juste révolte, elle se présente humblement comme une espérance au-delà de la

désespérance. Saint Paul dit : « une espérance contre toute espérance ». Elle devrait nous conduire à voir le

monde autrement et, surtout, à vivre autrement.

Article de Jean Marie Ploux (revue Témoignage ACO)

Christ, ressuscité des morts… Seigneur, je rencontre des hommes et des femmes qui partagent ma

conviction : tu as vaincu la mort, tu es sorti victorieux du tombeau. Et j’ai besoin de rencontrer ces personneslà

qui partagent la même foi. Mais, autour de moi, des proches, des amis, des membres de ma famille doutent

que ce soit vrai. Ils doutent que tu sois vivant, ressuscité. Je les écoute, mais je ne sais pas comment leur

parler.

J’ai bien du mal à prononcer des mots religieux,

évidents pour certains, tellement obscurs pour d’autres.

Si je crois, aujourd’hui, certes, c’est parce que je pose un acte de foi réfléchi, choisi, volontaire.

Mais pourquoi j’arrive à croire, moi, et pas d’autres ?

Certains pourtant voudraient devenir croyants !

Merci pour ce don de la foi.

C’est Toi, avec l’Esprit saint, qui me donnes de croire en ta résurrection.

Cette foi m’a été offerte, elle continue à habiter ma vie.

Elle éclaire mes incertitudes,

elle m’aide à vivre malgré les questions auxquelles je n’ai pas de réponse.

Aide-moi à être simplement moi-même auprès des copains, des amis, qui cherchent à croire.

Aide-moi à être simplement moi-même auprès des copains, des amis qui doutent.

Je le crois : ton Esprit est au travail dans leur vie.

Paul NOGUE

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