EDITO -- Où creche-t'il donc ?

S’il est un lieu sur lequel notre attention se trouve attirée par l’Evangile de la nativité, c’est bien la mangeoire de Bethléem. A trois reprises, ce nom est évoqué. Marie dépose l’enfant dont elle vient d’accoucher dans la mangeoire. Les anges l’indiquent aux bergers : « vous trouverez un nouveau-né couché dans une mangeoire ». Et ces veilleurs de la nuit découvrent Marie et Joseph avec l’enfant dans la mangeoire.

 Dieu se manifeste discrètement, dans l’histoire, dans l’aujourd’hui de nos vies, en des lieux où il n’est pas attendu, en des lieux peu préparés pour l’accueillir. Il s’obstine à les choisir. Sa prédilection le porte vers les pauvres, les petits, ces êtres, dont la société bien léchée se méfie. Les bergers relèvent de ce groupe, le groupe de ceux qui portent Jésus comme le trésor pour l’humanité de tous les temps. Joseph et Marie qui le met au monde pour son salut, font partie de ces humbles et de ces petits.

 Ce sont toujours eux qui découvrent le lieu où Il est en attente de rencontre, de reconnaissance, d’accueil. Rejoignons le peuple des petits et des pauvres. Ils nous ouvrent la voie d’accès à Jésus. Il nous attend dans sa mangeoire.

Silencieux, proche, accessible, il est notre nourriture pour la marche, le pain rompu pour la vie du monde. C’est dans la mangeoire que l’on dépose le fourrage qui nourrit les animaux.

 C’est dans une mangeoire que Jésus nous rejoint pour nous nourrir de sa vie donnée.

                                                                  BIENHEUREUSE MANGEOIRE !

                                                                                                                                        René PENNETIER

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