ÉDITO -- 17 novembre, Journée Mondiale des Pauvres

Le dimanche 17 novembre sera la troisième « Journée mondiale des pauvres ». Cette journée, voulue par le pape François, dit combien il est personnellement sensible au sort fait aux pauvres, à tous ceux que les déséquilibres sociaux et économiques - et les égoïsmes des plus riches - privent du nécessaire et marginalisent. Elle lui permet aussi de dénoncer vigoureusement ce scandale qui, loin de diminuer, ne cesse de croître jusque dans nos villes les plus prospères.

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Dans le message qu’il a envoyé à cette occasion, le pape François rappelle à ses frères et sœurs chrétiens que le Christ « a inauguré son Royaume en plaçant les pauvres au centre », et qu’en conséquence « la promotion sociale des pauvres n’est pas un engagement extérieur à la proclamation de l’Évangile… L’option pour les plus petits, pour ceux que la société rejette et met de côté, est un choix prioritaire que les disciples du Christ sont appelés à poursuivre pour ne pas trahir la crédibilité de l’Église ».

Dans l’esprit de « Diaconia 2013 », au-delà des besoins d’aide matérielle et de la solidarité qu’on est en droit d’attendre, le pape invite à voir les personnes et ce que, dans leur pauvreté, elles peuvent apporter si on leur donne toute leur place. A tout le moins, écrit-il, les personnes pauvres nous permettent « de rencontrer le Christ » qui s’est identifié à elles.

Il se trouve que cette journée mondiale des pauvres est aussi, de façon heureuse, la journée nationale du Secours Catholique. Comme les 164 autres « Caritas » en d’autres pays, le Secours catholique, organise et donne une visibilité à l’effort des chrétiens pour combattre la pauvreté et redonner espérance aux exclus de toutes sortes. Dans son propre message, il relaie la parole de notre pape. Et il appelle, ce dimanche, à le soutenir dans son action en rejoignant ses bénévoles ou en participant à sa collecte annuelle.

D’autres associations participent au combat contre la pauvreté, nombreuses dans notre région. Il faut se réjouir que des chrétiens se retrouvent dans la plupart d’entre elles.  De façon plus ordinaire, comme nous y invite encore le pape, chacun peut apporter sa part ne serait-ce qu’en ne détournant pas son regard et son cœur de ceux qu’il croise. « Les pauvres ont avant tout besoin de Dieu, de son amour rendu visible par des personnes saintes qui vivent à côté d’eux… Il faut peu de chose pour redonner espérance. Il suffit de s’arrêter, sourire, écouter… » 

Dans leur préparation à la confirmation, les jeunes de nos deux paroisses ont rencontré des personnes engagées de façons diverses auprès des plus pauvres.  Au travers de leurs témoignages, les jeunes ont bien compris que l’Esprit qu’ils s’apprêtent à accueillir est un ferment de fraternité et de solidarité. Nous pourrons, comme les jeunes nous y ont invités, les entourer le jour de leur confirmation. Ce sera l’occasion de raviver le don que nous avons nous-mêmes reçu.

Bernard HERVOUET

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