ÉDITO -- « TÉMOIN D’UNE BONNE NOUVELLE »

10 février, dimanche de la santé

Nous savons à quel point la maladie et la souffrance sont une épreuve pour ceux qu’elles touchent et pour leurs proches. Les services de santé, très développés et accessibles dans notre pays, sont évidemment essentiels. Mais si la maladie nécessite des soins adaptés, les malades, eux, ont besoin de l’attention et de la solidarité des biens portants pour ne pas se sentir exclus de leur monde et enfermés dans leur situation de malades.

C’est la raison pour laquelle le pape Jean-Paul II a créé en 1992 une « journée mondiale des malades ». C’était une façon d’encourager les familles, les personnels soignants, mais aussi les communautés chrétiennes, et plus largement toutes les bonnes volontés, à accompagner et soutenir les malades dans leur épreuve de façon à leur permettre de se sentir toujours écoutés et reconnus comme des personnes à part entière. La date choisie pour cette journée des malades a été - chacun comprendra pourquoi - le 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes.

Pour une meilleure sensibilisation auprès des catholiques, les diocèses français ont pris l’habitude de faire du dimanche le plus proche de cette date un « Dimanche de la santé ». En lien avec la journée mondiale des malades, ce dimanche nous interroge sur la place que nous faisons, personnellement, à nos frères et sœurs souffrants et à leur dignité. Il attire aussi notre attention sur ce qui s’organise, de façon plus institutionnelle, dans le diocèse et les paroisses.

Dans notre diocèse, cette « pastorale de la santé » comprend le service d’aumônerie dans les hôpitaux et les cliniques, la pastorale des personnes handicapées et, dans chaque paroisse, un Service Évangélique des Malades. Ces différents services, et les mouvements de solidarité qui lui sont associés, mobilisent de très nombreux bénévoles. En ce dimanche de la santé, chacun peut évidemment s’interroger, et pas seulement les retraités, pour se demander s’il ne pourrait pas être pour un temps, dans ce service des malades et des personnes âgées, le « témoin d’une bonne nouvelle ».

Dans ce bulletin, il est normal de relayer plus précisément l’appel des Services Évangéliques des Malades. Ce sont eux qui prennent en charge dans chacune de nos paroisses la visite et le service de la communion auprès des malades et des personnes âgées. Ce sont eux qui assurent les visites et les célébrations dans les maisons de retraites situées sur le territoire paroissial. Les SEM ont besoin de nouveaux bénévoles pour assurer une présence dans les maisons de retraites. Ils attendent aussi que nous soyons attentifs à signaler ceux qui, dans nos familles ou notre voisinage, auraient besoin qu’on les visite ou leur porte la communion. Peut-être prêterons-nous, en ce dimanche de la santé, une oreille plus attentive à leur appel.

Bernard HERVOUET