Jésus est vulnérable, comme chacune et chacun de nous, il ne fait pas mine d’être tenté, il ne fait

pas mine d’être fatigué et d’avoir soif auprès du puits de la Samaritaine ou jusque sur la croix.

Il ne fait pas mine de pleurer devant la détresse de la mère qui perd son enfant. Il ne fait pas mine

 de souffrir du rejet mortel des hauts responsables de sa religion, des incompréhensions, des abandons

 et de la trahison de certains de ses proches.

 

Au coeur de sa vulnérabilité humaine Jésus, le Verbe de Dieu dans notre chair, renouvelle sa confiance

 en l’amour de son Père et il nous invite à vivre dans la même confiance : « Je ne suis pas seul, le Père

est avec moi. Je vous dis cela pour qu’en moi vous ayez la paix. En ce monde, vous êtes dans la

détresse, mais, prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Jean 16 32-33.

Sur le chemin vers Pâques, avec Jésus, nous ne devenons pas invulnérables mais nous devenons davantage

 les enfants bien aimés du Père qui met en nous tout son amour. C’est dans la force de cet

amour que nous pouvons nous faire très proches de nos soeurs et de nos frères les plus

 vulnérables,pour « leur apporter ce qui est tout, pour panser leurs plaies, ramasser ceux

qui sont tombés, et essuyer leur visage. »

« Que ma joie soit en vous, que votre joie soit complète. »

                                                                                                Jean-Louis Maura

 

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