Aujourd’hui, certaines situations, comme le conflit social actuel, reflètent des crispations, des incompréhensions, des peurs qui ont besoin de se dire et d’être entendues. Alain Mercier, sociologue, interrogé par des journalistes de La Croix, relève le sentiment d’injustice ressenti devant cette réforme des

retraites. L’évêque de Rouen, Mgr Jean-Charles Descubes, président du conseil épiscopal Famille et Société souligne l’absence de vrai dialogue et appelle le gouvernement et les partenaires sociaux à avoir davantage le souci de s’écouter et de se parler.

Dans le même temps arrive l’invitation à participer aux 85èmes Semaines 

Sociales de France, qui se dérouleront fin novembre à Paris. Ce sont trois jours :

Sociales de France, qui se dérouleront fin novembre à Paris. Ce sont trois jours :

 

  •   de formation sur les questions sociales contemporaines,
  • de réflexion qui s’ancre dans la pensée sociale de l’Eglise et qui continue de l’enrichir,

  • de débats et de propositions qui veulent contribuer au lien social et à la recherche de solutions concrètes.

 Les Semaines Sociales, initiées par des chrétiens, se préoccupent des mutations économiques, politiques, culturelles, scientifiques et technologiques, ainsi que

de leurs incidences sur la société et sur l'exercice des responsabilités sociales. « Migrants, un avenir à construire ensemble" est le thème étudié cette

année. Ces rencontres sont préparées avec diverses associations chrétiennes de sensibilités très différentes.

Ce qui les unit, c’est le désir que la justice progresse réellement. Au-delà des propositions apportées lors de ces journées de travail, une des déclarations précise que : « Il faut que cette exigence (de justice) change nos coeurs et nos intelligences et pénètre au plus profond nos engagements citoyens…

« Agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité », ces mots de l’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10

décembre 1948, résument la loi fondamentale de toute société humaine et le précepte central de l’Evangile. La liberté et l’égalité peuvent et doivent relever de la loi, la fraternité doit se vivre. Elle est appel à nous centrer sur l’autre, à nous rencontrer par delà toutes les barrières, à consommer, épargner et investir autrement… A nous de faire de la France un pays de fraternité. Ces journées veulent donner une large place à la parole, aux débats, au dialogue.

Associer ces réalités si différentes (le conflit social et les Semaines Sociales de France) rappelle l’importance de notre engagement en tant que chrétiens afin de bâtir un monde plus fraternel.

Cela ne peut se réaliser sans donner une grande place au dialogue, dans une communication bienveillante, base de la construction de la justice et de

                                                                              Blandine Leclair

la paix.

 

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